Kassia est une jeune fille assez timide en premier lieu, et hyper émotive.Vous voyez donc une jeune fille timide et qui pleurniche tout le temps ?Ce serait presque ça, étant donné qu'elle a d'autres points qui la rendent différentes : elle a une grande naïveté enfantine, et une sorte d'insouciance qui la rend imprévisible par moments, mais qui peuvent aussi la rendre facilement manipulable.Kassia aime s'occuper de ceux qu'elle aprécie, les soutenir dans leurs pires comme leurs meilleures moments, et peut s'avérer être une très bonne alliée dans toute une vie.Elle a aussi un mental d'acier, elle sait tenir mentalement face aux pires cas que l'on pourrait imaginer, certainement du à son passé difficile.Certes, en ces moments là, elle pleurniche énormément, mais elle arrive avec une facilité surprenante, voir choquante, à se relever de ces blessures mentales et à reprendre un grand sourire et une vie normal.Elle est aussi dotée d'une grande sérénité, et d'un caractère très zen en toute circonstance.Mais n'abusez pas trop d'elle : quand elle s'énerve, elle réplique, et ce n'est pas de main morte.Capable d'échaffauder des plans étranges pour se venger, cela pourrait être le pire moment de votre vie.Heureusement, cela n'arrive que rarement, et cela n'est arrivé qu'une fois dans la vie de Kassia !

Kassia est une jeune fille plutôt petite de taille, et maigre, à cause (ou grâce ?) à cela, elle parait plus jeune que son âge, presque considérer comme une enfant de douze ans face à ceux qui ne la connaissent pas.En même temps, elle n'a pas vraiment de forme féminines !Elle arrive aussi avec ce physique à passer partout, que ce soit dans de grands ou très petits espaces, ce qui lui donne un grand avantage si elle est en danger face à beaucoup plus imposants qu'elle.Kassia a de longs cheveux roux qui partent en bataille jusqu'aux cuisses, de grands yeux rouges aux reflets verts, voir parfois même qui virent au vert selon les rayons du soleil, la météo,... et une peau très blanche, un peu comme une poupée pour enfants.Elle aime bien justement s'amuser avec cette grande apparence d'enfants innocents pour se fendre dans la masse, étant donné qu'elle est recherchée.Comment retrouvée une jeune fille de seize ans cachée dans le corps d'une gamine de douze ans ? Ca va être plutôt difficile...

Ma vie n'a pas été celle d'une personne riche, ou moyenne.Je suis née d'un viol, et je fus d'abord rejetée par ma mère, qui elle fut rejetée par sa famille une fois qu'ils apprirent cette horreur. Mais elle finit par m'accepter, et je vécue enfin une vie heureuse. Enfin, je n'avais que quelques mois quand elle m'accepta, donc je n'aie pas réellement souffert de ce détachement. A mes deux ans, ma mère se maria avec un homme veuf qui lui avait eut deux jumelles de sa défunt première femme. Au début, ce fut une joie de les connaître : elles étaient gentilles, m'offraient des friandises, bref, elles étaient adorables avec moi, et je faisais tout pour faire de même. Malgré ce bon mariage et cette nouvelle petite famille recomposée, nous ne roulions toujours pas sûr l'or, nous étions même dans la paille. Ce fut le début de mes malheurs.
Mes deux nouvelles soeurs se mirent soudainement à me détester, s'amusant à me faire pleurer, m'arrachant les cheveux ou m'expulsant de notre chambre commune. Mon beau-père, lui, devenait de plus en plus alcoolique, effet secondaire de la pauvreté, et passer toute sa colère sur ma mère, qui elle, préférait ne pas réagir, devenant de plus en plus transparente et de plus en plus malade. Il me faisait aussi du mal, profitant de ma fragilité enfantine pour me battre par divers moyens tous plus douloureux les uns que les autres. A défaut de m'enfermer dans ma chambre, car je serais narguer par mes deux soeurs, je me réfugiais dehors et pleurer comme une madeleine, cachée derrière notre vieille maison.
Et une de ces mauvaises journées où mon beau père nous faisait du mal, je sortie, sanglotant, sous une averse, et décidait de rôder dans le quartier. A bout de force, sentant ma joue enflée, je décidais de m'asseoir contre un mur. C'est à ce moment là que je fis la connaissance d'un jeune garçon nommé Dante. Il était gentil, et me rendait souvent service. J'aimais bien sortir de la maison quand je sentais mon beau père un peu trop saoul pour le rejoindre, en regrettant bien entendu de ne pas pouvoir aider ma mère.
Je recouvrais petit à petit ma joie d'enfant, avant que ma mère se marie. Mais ce fut de courte durée. Un jour, alors que je m'amusais à escalader une vieille maison avec Dante, je tombai d'une grande hauteur en essayant d'avoir une prise. Et pendant que je recouvrais de ma santé, le quartier pauvre où j'habitais avait été secoué par la nouvelle. On détestait Dante et sa famille, mais aussi la mienne, en traitant nos parents d'irresponsables. Mon meilleur ai décida alors de quitter la ville, m'abandonnant, seule, avec mon chagrin et ma mauvaise famille, pour rejoindre un autre membre de sa famille. Je pensais que j'allais vivre toute ma jeunesse dans la tristesse avec cette famille, voir ne jamais atteindre l'âge adulte. Mais je me trompais.
Une nuit, alors que toute notre famille dormait profondément, ce qui était un miracle, vu que nous laissions souvent mon beau père saoul dans le salon quand nous allions dormir, des hommes defencèrent la porte, entrèrent violemment, et emmenèrent ma mère et moi dans un lieu étrange. Mon beau père et mes deux soeurs ? Miraculeusement, ils n'étaient pas dans la maison quand les hommes nous capturèrent. Nous fument séparer avec une grande vitesse, qui fit redoubler mes larmes, au point que je ne voyais plus ma mère derrière ce rideau salé. Je fus donc enfermée dans une cellule, avec d'autres enfants de mon âge. Nous fumes ensuite tous renommés par des noms en numéros, et forcés à les mémoriser, sous peine d'être directement emmener dans une autre pièce plutôt sombre et étrange, d'où aucun enfant ne revenait. Je fus parmi les plus chanceux qui furent ignorer ou qui mémorisèrent leurs nouveaux noms.
Je fis aussi la connaissance de l'un de leur scientifique, dont je ne me souvenais jamais du nom, mais qui fut pour moi l'exemple d'un père. Au début, il me faisait un bilan de santé en ignorant mes questions, mais petit à petit, il finit par me répondre à peine, puis par me parler comme une véritable amie. Mais je ne doutais pas qu'il était différent des autres, et combien il allait se démener pour moi. Je m'en aperçue que le jour où il me conduit vers une pièce où je n'étais jamais entrer, où des pierres brillantes étaient rangées d'une manière très ordonné, qu'il nomma Cristaux. Il m'en montra ensuite un en disant que c'était ce qu'était devenue ma mère, sous ordre du roi. Durant mon état de choc, ne croyant pas vraiment à cette histoire tirée par les cheveux, et que je raconterais certainement à personne , il en profita pour fourrer la pierre dans ma poche et de m'attirer une fois de plus vers d'autres couloirs.Quand nous sortîmes de ce dédale de couloirs, pour la première fois depuis huit ans, je retrouvais la lumière du jour. Heureuse, euphorique, je couru et regarda le ciel d'azur et le soleil qui se levait. Soudain, l'homme qui m'avait conduit ici chuta, sans vie, et un autre scientifique sortit de nul part et me ramena dans les cellules. Sanglotant, sous le choc, je ne pue que cacher ma mère, qui était un cristal, dans ma poche, en tachant de ne pas éveiller de soupçons.
J'éprouvais une grande haine contre cet assassin, au point que je désirais l'humilier puis le tuer. Et je n'étais pas la seule à vouloir le faire. D'autres détenus désiraient plus que tout partir d'ici, éliminer ceux qui leurs avaient fait du mal et arracher de leur belle vie. Alors ensemble, nous firent une mutinerie au laboratoire. La plupart d'entre nous n'hésitaient pas à utiliser leurs divers pouvoirs pour se venger et pour fuir. Et j'arrivai enfin à retrouver, recroquevillé dans un coin, l'homme que je haïssais.
D'abord, il me supplia de le laisser partir, ce qui me dégoutai et m'énervai encore plus. Je ressentie ensuite en moi des sentiments qui n'émanaient point de moi, et qui venaient de d'autres êtres vivants. C'était aussi de la haine envers ces êtres qui avaient détruit leur lieu natale. Intriguée, je m'entendis les appeler en poussant un cri animal. Soudain, une horde de créatures étranges entra dans le laboratoire, sabotant tout sous leur passage. L'un d'eux passa à côté de moi en m'effleurant, mais ne me fit aucun mal. Au contraire, il préféra bondir et déchiqueter le scientifique que je voulais tuer, chose qui ne me déplu pas. Ces animaux constituaient maintenant mon pouvoir : je pouvais les contrôler, les appeler, communiquer avec eux quand je le voulais.
Quand tout fut terminé, je m'évadai du laboratoire sur le dos d'une créature, fuyant le pire lieu de ma vie.

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