Tales of Syrilvia
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Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. »

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Allisson Edelweiss
✎ Que disparaisse ces mensonges ✎
Allisson Edelweiss

✎ Que disparaisse ces mensonges ✎

    Inscrit le : 19/02/2011
    Messages : 33

MessageSujet: Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Icon_minitimeDim 4 Sep - 15:20

" Allisson Edelweiss "
Feat Fem!USA from APH


    Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Alli_b10




Nom : EDELWEISS
Prénom(s) : Allisson - Juliet - Rosalie - Sandra - Eyline. Mais appelez la Allisson.
Sexe : Avec plaisir.
Âge : 19 ans.
Surnom : Oui mais non.
Pouvoir : Création & contrôle de l'eau - Hydrokinésie.
En fait, tout ce qui est composé d'eau. Tout ce qui est liquide. Tout ce qui est parent proche de l'eau, c'est tout bon pour Allisson. Par exemple, elle peut déshydrater quelqu'un pour le plaisir. En lui prenant son eau, son sang. Elle peut faire de l'eau une arme -non mais je vous jure que du sirop pour la toux dans les yeux ça rend aveugle ! Il lui est aisé de faire un jet d'eau capable de transpercer le corps humain. Elle peut utiliser les gouttes de pluie pour en user comme un million de petits aiguilles transperçant la peau. Elle peut faire de l'eau un bouclier. Une prison. Une licorne. Un poisson. Les formes, ça la connait. Elle sait utiliser son pouvoir, ce n'est pas un problème. Si son pouvoir n'était pas limité. Matérialisé quelque chose d'offensif et de défensif, ça lui coûte de l'énergie. Plus elle s'affaiblit, plus son pouvoir est moindre. Si elle en use trop, il y a bien des risques de dormir quelques jours.
Le terme "création" est mal utilisé. C'est plutôt "j'utilise toute l'eau ou forme liquide que je trouve". Certes, elle peut contrôler l'eau dans le corps humain et donc utiliser l'eau dans son propre corps et faire style kaméahméah d'eau. Mais évite. Non mais c'est que, elle tient à la vie quoi. C'est pour ça qu'elle se promène toujours avec une bouteille d'eau pleine sur elle.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, parce que les garçons, c'est trop bons ♥
Clan : Rébellion.
Profession : Écrivain.
Habitation/lieu de résidence : Exholia, dans un grand loft au dessus de tout, pour tout voir sans être vue.



" CARACTÈRE "
7 pêchés capitaux.

Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Words512
Quand tu fais des choses cruelles et monstrueuses, je dois, moi, faire l'impossible pour m'y opposer. Tu comprends, c'est ça être humain ! Mon devoir d'homme, c'est de t'empêcher d'entraîner les petits. De les esquinter ! Pauvres gosses si fiers de t'imiter. Tu es une graine de ce qu'il y a de plus abject, de plus haïssable, de plus indigne dans l'humanité. La cruauté des hommes envers plus faible que soi fait d'eux pire que des indigents ou des pouilleux. Des merdes ! Et tu voudrais corrompre les petits alentour en leur faisant commettre des horreurs. Tu es malade, dangereux et indigne de tes pères. File ! Va te laver, file te confesser. Essaie d'expier !
– S. Chauveau ; La Passion Lippi.

GREED
Tu as appris à garder ce qui est à toi. Tu ne donnes presque jamais, sauf en cas extrême. Cet or, cet argent. Cette richesse, elle t'appartient. Ton frère te l'a confié, tu ne pouvais t'en séparer comme si de rien n'était. Tu fais attention, à tout. Sur tout. Pour protéger ce qu'il restait de ta famille, tu avais pris toutes les précautions inimaginables. Tu n'aimais pas donner sans rien recevoir en retour. Il en était de même pour l'inverse ; tu avais en horreur de recevoir sans rien donner en retour. Tu t’arrangeais toujours pour que l'information obtenue par cette personne lui soit payer, en objets, en argent. Ce n'est certes pas à toi de décider si ce que tu reçois est de la valeur de ce que tu donnes, mais ça te convient. Tu gardes le tout précieusement, et ce que tu gagnes en plus avec tes livres, avec tes recherches, tu le dépenses rarement en choses futiles. Tu as tout ce qu'il te faut dans ce loft. Tu n'as pas besoin de plus. Et pourtant, ton éditeur te plains de ne pas avoir le dernier modèle de télévision. Tu ne le comprendras jamais. Parce que ce bien qui est à toi, tu le gardes et tu n'as pas envie de le remplacer. Tu le feras le jour où il rendra l'âme. Tu es l'avarice.
PRIDE
Tu refuses la défaite, tu refuses la supériorité de ton adversaire. Tu as un orgueil à en faire pleurer les canards et une allergie à la défaite. Ce n'est pas dans tes habitudes de te faire attraper à cache-cache. Tu sais que tu es mieux que certains, beaucoup mieux. Tu sais que tu vaux mieux qu'eux, et que c'est pour ça que tu ne peux pas perdre. Tu te su-estime, mais c'est en partie vrai. Tu n'as que rarement perdu un jeu. Une bataille. Tu le fais payer au gagnant de toute manière. Tu veux une revanche, revanche que tu gagneras en bonne et dû forme. Cet orgueil, tu l'assumes, tu sais qu'elle est là, quelque part en toi. Tu vis avec et tu vis bien. Ce n'est pas ça qui va t'empêcher d'aller là où tu veux, vers ce monde libre que tu vois au loin. Avec ça, tu te sens forte, tu avances avec. Et souvent même, tu la remercie. Tu gagnes grâce à elle, parce qu'elle est là, tu n'abandonnes pas. Tu sais ce que tu vaux, ce que tu fais, ce que tu vas faire. Ce que tu peux faire. Tu es loin d'être faible, tu le sais, et tu prends un malin plaisir à le montrer au premier arrogant qui croise ta route. Tu es l'orgueil.
LUST
Le plaisir de la chair n'a jamais été meilleur que quand tu dois l'utiliser pour en savoir plus sur ce monde maudit. Tu utilises ton joli minois pour attirer les informateurs potentiels. Tu leur fait les yeux doux, tu aimes ça. Tu aimes les voir prendre du plaisir avec toi, pour ensuite avoir tout ce que tu veux. Loin de là la prostitution que tu décris dans tes romans. Avec toi, c'est plutôt un jeu. Un jeu que tu gagnes sans arrêt. Tu ne te lasses pas de ça, tu sais que ça ne s'arrêtera jamais. Parce que des personnes comme ce beau garçon qui vient de te laisser son numéro, il en existe bien trop pour que tu arrêtes en si bon chemin. Alors avec un sourire malicieux, tu prends ce que tu veux et laisse tomber le reste. Tes aventures d'un soir, tu ne les comptes plus, tu ne les jamais compté. C'est si inutile, sachant que tu t'en fiches complètement. Combien de garçons laisses-tu dans l'attente d'un de tes coups de fils pour recommencer la soirée que vous avez vécu chez lui ou dans un hôtel ? -Parce qu'en plus tu refuses de laisser des inconnus rentrer chez toi. Ce sourire que tu as parfois en dis bien long sur la réponse. Tu es la luxure.
SLOTH
Des choses importantes à faire qui n'ont rien à avoir avec ton but premier ? Tu le laisses pour le lendemain. Et ça continue jusqu'à ce que ton éditeur débarque d'un seul coup chez toi, demandant les dix chapitres pour l'histoire courte pour le numéro X de tel magazine. Tu n'as pas envie de le faire, tu ne le fais pas. Tu préfères t'allonger sur le canapé, regardant la télévision, regardant sur le net. Tu préfères dormir correctement quand tu n'as rien de mieux à faire. Tu aimes la tranquillité. Tu n'as pas souvent cuisiné, même si tu sais que tu pourrais faire beaucoup mieux que ces traiteurs sans prix. Tu aimes le calme. Tu n'allumes jamais la radio quand tu es trop loin de la station pour l'allumer. Tu ne te changes pas pour dormir quand tu n'en ressens pas la nécessité. Tu utilises ton pouvoir, même si ça doit te coûter de l'énergie, pour boire sans te lever de ta chaise. Tu ne fais rien d'inutile, tu remets à plus tard ce que tu pourrais faire de suite, pour avoir le calme. Pour ne pas à avoir de bouger de ton canapé. Tu es la paresse.
GLUTONNY
Manger pour vivre et non vivre pour manger. Tu as toujours adoré cette expression si vrai. Même si dans ton cas, c'est plutôt le contraire. Tu mangeais de tout et n'importe quoi, sans jamais prendre un gramme. Tu pouvais te nourrir de pizza pour le restant de tes jours que tu serais toujours aussi séduisante. Tu adorais manger à n'importe quelle heure de la journée. Tu adorais manger à n'importe quelle heure de la nuit. Tu mangeais ce qui te passais sous la main ; pain, yaourt, pâtisseries, jambon. Tu as toujours la sensation de ne pas avoir assez manger à midi, alors tu reprends quelque chose à quatorze heures. Tu es irrécupérable dans ces moments là. On aura beau te répéter que trop manger pouvait te tuer, tu n'en pensais pas un traitre de mot. Dans ce moments de plaisir gustatives, tu retrouvais ton sourire d'enfant, celui que tu avais quand tout allait bien. Tu apprécies plus spécialement les pâtisseries. Tu en a toujours dans ton placard, Dieu seul sait comment. Tu ne fais pas attention, tu t'empiffres. Mais ça ne fait rien. Tu aimes ça. Tu es la gourmandise.
ENVY
Tu aimerais ce monde. Cette liberté. Ces vérités. Tu les veux, tu les obtiendras. Tu a souvent envie d'une petite folie gustative. Ta volonté n'y fais rien, tu ne peux y échapper. Tu as souvent envie de les revoir. Alors tu y vas, dans ce cimetière. Tu résistes difficilement à ce qui te parait bon pour toi. Ou même mauvais, tu ne résistes pas en fait. Tu y vas, tu le veux. Tu fais tout pour avoir ce que tu veux, tout. Ou presque. Même si tu arrives toujours à avoir ce que tu désires. Tu ne perds pas de temps, tu y vas. Tu fonces. Un gâteau, un souvenir, une information. Tu le veux, tu l'auras, tel est ta devise. Penses-tu réellement que tu obtiendra toujours tout ce que tu veux ? Oui. Parce que tu n'es pas n'importe qui, si tu le veux, si tu en ressent le besoin de te le toucher, de le voir, alors tu l'auras. C'est dans cet optimisme permanent que tu cours vers ce monde que tu désires, vers cette liberté tant attendu. Tu l'auras. Tu le veux. Tu es l'envie.
WRATH
Tu as si peu de patience que tu t'énerves pour un rien. Oui, il t'arrive souvent de t'énerver contre un mur que tu ne pensais pas là. Tu a l'air idiote dans ces moments là, mais quand tu t'énerves, tu es capable de tuer. Ça n'est pas encore arrivé, mais ça ne devrait pas tarder si tes piques de colère ne cessent dans les quelques années qui arrivent. Tu ne vois que le mal dans ces moments là, tu cognes. Tu cris. Tu pleures même. Dans tes moments d'intense colère, il t'arrive même d'accuser ton frère. La seule personne à qui tu tiens réellement. Tu lui craches à la figure, devant une photo de vous, de t'avoir laisser seule, si jeune, si tôt. Tu t'énerves, mais ça n'énerve personne. Ils te savent fragile au fond de toi, et ça, tu le sais aussi. Et ça te met encore plus en colère. Pas de pitié, tu la refuses, pas de compassion, tu la déteste. Tu cris sur la première personne que tu crois. Tu n'aime pas ça. Et tu cris encore plus. Tu t'énerves. Ça n'arrivait pas très souvent enfant. Maintenant c'est au moins une fois par jour. Que se passe-t-il dans ta tête pour que tu t'en prennes au pauvre papi qui ne demande que son chemin ? Tes sautes d'humeur font vraiment peur tu sais ? Mais après tout, tu t'en fiches. Tu es la colère.
HOPE
Tu espère, encore et toujours. Depuis toute petite tu as ce sentiment enfouit en toi, que tu fais ressortir quand tout ne va plus. Tu espères, toujours. Que tout aille bien. Que tu vas bien. Qu'ils sont bien là où ils sont. Lui surtout. Tu espères, encore et toujours. Tu le veux, tu en a besoin. Sans ça, tu ne pourrais vivre. Tu regardes le ciel en te disant qu'au moins, ils ne connaissent pas la vérité. Tu continue d'écrire des lettres sans destinataires, parce que tu espères qu'il les lit de là où il est. Tu souris en guise de réponse quand on te pose la question du "tu vas bien ?". Tu espère, tu crois au futur. Tu crois à la liberté. Tu crois à ce changement. Tu te libères, tu respires. Tu es toi, tu es là pour lui. Tu aspires au bien. Tu aspires au meilleur des mondes possibles. Tu attends, tu agis. Tu baisses la tête pour voir des gens avec le même désire que le tien. Tu te sais seule, mais au moins tu espères. Il n'y a que ça dans ta vie. Ça. Et lui. Tu es l'espoir.


" PHYSIQUE "
Mademoiselle Full HD.

Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Post2210
Quel incroyable chose qu'une épaule ! C'est fou ! Regarde, il y a une telle différence de texture entre le dessus et le dessous... Tu sens ? Et sur les côtés, à l'intérieur, ce satin ! Et dessus, cette rudesse, cette promesse de force. Et l'humide, le velu, par-dessous. Derrière, vers l'omoplate, le sec et le ferme, le musclé, le sûr de soi. Et devant, le mou, tout doux, tout prêt à envelopper dans le prolongement du bras. Et je ne t'ai rien dit des attaches, de ces roulement de muscles, de nerfs et de cartilages... Comment reproduire pareille perfection ? Sitôt qu'on la détaille, on n'y comprend plus rien. Comment devenier le mécanisme rien qu'en le caressant ?
– S. Chauveau ; Le Rêve Botticelli.

Tu es belle, tu ne peux pas le nier. Petite, ton frère te trouvais mignonne. Plus grande, tes conquêtes te trouvaient sublime. Tu ne le nies pas. Tu le sais. Tu uses de ce charme. Pour tout. Tu sais que ce n'est pas bien, mais qu'importe ? Tes yeux peuvent tout te faire pardonner. Combien de fois avais-tu entendu la si déplaisante phrase « Je me noie dans la profondeurs de tes yeux aux couleurs abyssales. » ? Tu n'aimais pas ça, c'était trop niais. Tes yeux, tu les avais grands, comme ceux des chats. Tu les avais d'un bleu ciel rayonnant. Ton frère avait les mêmes. Alors tu les adorais. Ta peau, tu l'entretiens comme Llyod t'a montré. Tu pouvais réellement te vanter d'avoir une belle peau lisse et blanche, qui bronzait facilement mais sans jamais prendre de coup de soleil. Tu ne te maquillais que très peu, ayant souvent la flemme de faire plus. Et étrangement, même avec toutes les cochonneries que tu avales par jour, tu te retrouves sans boutons, sans imperfections trop visibles -si on ne comptait pas les cernes que tu caches à coup de fond de teint. Tes cheveux eux, étaient d'une banalité affligeante, mais tu les aimais tel quel. Pas trop courts pas pas non plus longs. Ça te gênes bien trop pour tes activités. Blonds. Très blonds. Un blond soleil très fréquent dans les rues. Un blond bien plus clair que celui de ton aîné disparu.
Tu te savais plus grande que la moyenne, atteignant facilement le mètre soixante-quinze. Tu jouais de ta taille, pour les jours où la foule avait décidé de se faire trop dense pour pouvoir bouger librement. Tes jambes, un atout. Tu ne faisais aucun sport mais elles étaient toujours bizarrement hypnotisantes. Remercie donc ta mère de t'avoir donné un corps comme celui-ci, c'est après tout grâce à lui que tu obtiens les informations les plus intéressantes. Elles sont comme tes bras : longues et assez costauds pour supporter des charges de cinquante kilos voire plus -mais pas trop. Tu avais des formes plutôt tendancieuses, si bien que tu remarques souvent les jeunes gens te parler avec les yeux rivés vers le sud plutôt que tout droit. Ça t'amusais. Ce ne sont que des hommes après tout. Et ton ventre, un mystère pour la nature. Tu auras beau manger pendant quatre heures d'affilé des bonbons, des gâteaux et des pizzas, ton ventre ne gonflera pas. Ton éditeur te pense avec un ventre sans fond. Et toi tu lui expliques que tu digères trop vite pour que les mauvaises graisses n'aient le temps de se frayer un chemin vers tes poches de graisses.
Tu as durant très longtemps porté l'uniforme de tes écoles. Mais depuis que tu as arrêté, tu ne jures que part les chemises trop larges, les shorts quand il fait chaud, les jeans quand il fait froid. Tu aimes les vêtements à la fois chic et qui te font passer pour coquette. Même si ton dressing n'est composé que de ce genre d'habits tous plus chers les uns que les autres - en remerciant ton éditeur et ta maison d'édition pour ces cadeaux que tu ne te permettrais jamais - tu vas par réflexe dans la chambre de ton frère, en ouvrant son placard et en prenant ses chemises à lui. Par flemme de devoir te choisir une tenue correcte dans ton propre placard. Et quand tu sors, ce n'est aps mieux. Tu es obligé de faire appel à ta dame à tout faire - accessoirement accro à la mode et en échange d'un vêtement - de te sortir une tenue convenable.
Mais tu n'en reste pas moins la demoiselle aux jolies courbes. Même si beaucoup de personnes te disent de faire attention à toi.

" HISTOIRE "
Le temps ne t'attendra pas éternellement.

Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Text4610
... Je ne suis pas un cordonnier pour refaire toujours le même ouvrage ! J'invente moi ! J'invente et je dois me renouveler chaque fois. Je crée quelque chose que personne ne peut quantifier mais qu'il va falloir payer. Il vont me payer l'incalculable. [...] Une Madone me coûte parfois plus de peine qu'une légion de César ! Trois rois mages m'ont pris plus de sueur et de réflexion que les 1125 hommes casqués des légions romaines ! Le temps de rêver ! Voilà ! C'est ça que je dois facturer. Faire payer l'imaginaire, sinon je continuerai à crever de faim sous le mépris des riches !
– S. Chauveau ; La Passion Lippi.

Il faisait encore nuit. Mais toi tu étais debout. La télévision était allumée, mais tu t'intéressais plus à ce qu'il se passait dehors. Même si le soleil était couché, le monde ne s'arrêtait pas pour autant. Pis encore, il s'accélérait. Tu voyais du haut de ton chez-toi les gens se bousculer, le trafic plus dense que la journée. Tu essayais d'imaginer une scène avec des personnes fictives, dénudées de sens dans les mêmes circonstances que ce soir là. Enfin, cette matinée. Il était trois heures du matin d'après ta montre. Il était temps pour toi d'aller te reposer. Tu savais que demain, ça allait recommencer. Que tout recommencera. Éternellement. Que cette vie, ta vie, n'était qu'un perpétuel recommencement de ce jour là.

Ta vie au début, ça n'était que joie. Amusement. Rire. Tu étais née dans une famille qui comportait déjà un grand-frère. Des parents aimants. Une famille normal. Une famille issue de la noblesse, qui vivait tranquillement reculée de la civilisation. Ton grand-frère te protégeait tout le temps pour un rien. Une coccinelle, un oiseau. Des bouts de verres cassés. Des cris de vos parents. Un jour comme les autres, aussi ensoleillé que la veille, tu entendis des cris. Tu n'avais que sept ans, ton frère en avait treize. C'était la première fois pour toi. Mais ton aîné lui, avait l'air habitué à ce genre de scènes. Tu l'appelais quand il te tirait doucement par le bras dans sa chambre. Tu répétais son prénom, encore et encore en lui demandant ce qu'il se passait. Llyod. Vous restiez dans sa chambre jusqu'à ce que votre mère venait vous chercher pour passer à table. Là, tout était calme. Tu ne comprenais rien. Mais tu savais qu'il ne fallait rien demander. Depuis l'année de ta septième bougie, vos repas se faisaient souvent sans votre mère. Ou quand elle était là, c'était en silence. Puis ce fut le tour de votre père. Tu ne demandais toujours rien. Tu attendais que l'on t'explique. L'espoir fait vivre après tout. Mais plus les semaines passaient, plus le silence se faisait lourd. Tes parents étaient de moins en moins là, jusqu'à s'absenter pour plusieurs jours de suite. Tu avais peur. Tu ne comprenais pas. Tout était si beau avant. Pourquoi tout ça ? Pourquoi d'un seul coup ? Pourquoi ?
    « Ne t'en fais pas, ce sont des histoires de grands. Tu n'as pas de devoirs pour demain ? » te disait Llyod d'un ton rassurant.
Toi, tu répondais toujours que si tu en avais, mais que tu préférais écrire de histoires. Il te laissait faire, du moment que tu ne pensais pas à ce qu'il se passait hors de sa chambre. Plus les jours avançaient et plus ton frère devenait encore plus protecteur. Il t'autorisait à dormir avec lui, chose interdite par vos géniteurs. Il te suivait jusqu'à ce qu’il soit sûr que tu sois hors de danger, dans les barrières de l'école. Il venait te chercher, quitte à rater ses propres cours. Il ne te lâchait que pour que tu te changes et ailles aux toilettes. Tu ne comprenais pas. Toujours pas, toujours rien. Les jours ont passés. Les semaines se sont écoulées. C'était toujours le même schéma. Quand tes parents étaient ensemble dans la même pièce, ça finissait par un vase brisé. Des cris à en faire trembler la terre. Divers objets qui volaient, d'ici et là. Qui finissaient par terre, qui finissaient par être remplacés le lendemain matin. C'était idiot, mais tu continuais d'espérer. Que tout redevienne normal. Ou qu'au moins, l'un de tes proches t'expliquent. Tu venais d'avoir douze ans. Tu avais l'âge d'oser. Alors tu osas. Pas à tes parents, non, depuis le temps tu avais appris à ne plus rien leur demander. Ne plus rien attendre d'eux. Tu étais allée demander à Llyod. A la seule personne au monde. L'unique. Il n'avait pas encore dix-huit ans. Il devait encore attendre quatre mois. Alors quand tu lui a demandé, c'est tout naturellement qu'il t'a fait une bise sur la joue suivit de quelques mots.
    « Tu comprendras bientôt. Ne t'en fais pas. »
Bientôt. Ô mot sublime qui te faisait patienter encore et encore. Tu patientais sagement à écrire des histoires. A rêver. A faire rêver ton frère qui lisait ce que tu faisais. Jusqu'à ce que ce jour marqua la fin de ton ignorance.

Peu après la majorité de ton aîné, un homme arriva avec un dossier. Lourd le dossier. Tu aurais pu comparer avec toutes les histoires que tu avais imaginé jusque là. Llyod fit entrer l'homme, l'air grave. Un air que tu n'avais jamais vu. Un air qui disait que quelque chose était arrivé. Il t'avait demandé de les suivre jusque dans le grand salon, là où les bagarres éclataient le plus généralement. Llyod fit assoir l'homme sur le fauteuil alors qu'il te désignait la place à ses côtés, sur le canapé. L'homme fut bref ; vos parents étaient morts lors d'une dispute chez l'amant de votre mère, avec la maîtresse de votre père alors que celui-ci se battait avec l'amant de votre génitrice. Entretuer. Tu ne comprenais toujours pas. Ce genre de situation, c'était fait pour tes livres un peu spéciaux. Pas pour ta famille.
Les droits de succession revinrent donc de droit à ton grand-frère. Il serait désormais le chef de ta famille. Mais quelle famille ? Que restait-il de la famille d'avant ? Celle que tu aimais tellement ? Il ne restait plus que lui. Plus que Llyod. Lui. Ton frère. Llyod. Llyod. Llyod.
Ce même Llyod qui, deux jours après le passage de l'homme aux testaments, fut retrouvé noyé dans son sang, dans un quartier sombre d'Exholia. Ce même Llyod qui la veille t'avait demandé de ne pas sortir de la maison. Qui est jusqu'à te le faire promettre. Qui est partit pour affaires. Pour voir le corps de vos parents. Il ne t'avait pas autorisé à y aller. Il te disais trop jeune. Tu lui obéissais. Il ne te restait plus que ça à faire. Lui obéir, le respecter. Lui. Llyod. Ton frère bien-aimé, ton seul et unique soutient. Cette journée là, tu avais pleuré. Beaucoup. Vraiment beaucoup. Les servants étaient restés là pour t'aider, même s'ils n'en avaient rien à faire. Ils étaient toujours payés. Payés par toi, désormais seule Edelweiss et donc seule héritière. Tu avais peur. Seule, toute seule, dans ce monde sans joies. Tu n'entendais plus les rires lointains de ton père. De ta mère. De ton frère. Tu ne voyais plus leur sourire qui s'effaçaient peu à peu de ta mémoire. Tu ne voyais plus rien. Tu n'entendais plus rien. Tu étais dans un monde noir, un monde froid. Un monde où tu étais la seule personne vivante. Un monde cruel et sans fin, un monde qui te voulais du mal. Tu avais peur. Peur. Peur. Llyod.

D'un coup, de l'eau. Beaucoup d'eau. Pas dehors non. Par terre. Beaucoup d'eau, mais pas n'importe laquelle. Une eau d'une couleur orangé. La soupe que venait t'apporter Mathilda, une domestique. Elle cria d'un coup. Devant toi. Pourvoir. Le tien. De l'eau, de l'eau, ton pouvoir. Hydrokinésie. Tu compris alors. Tout. Tout. Tu comprenais ce qu'on t'avais caché tout ce temps, tout ce que que tu ignorais. Tout. Llyod. Tu compris ton rôle. Tu décidas d'en savoir plus sur le monde. Beaucoup plus. Tu n'étais qu'un petit agneau perdu à l'âge de douze ans. Tu étais un petit agneau, seul. Mais cet agneau ne sera pas faible. Tu te l'étais promis. Pour toi. Pour lui. Lui. Ton frère. Lui. Celui que tu as aimé. Que tu aimes encore. Lui. Llyod. Tu continuas les cours. Tu restais droite. Moins tête en l'air. Plus déterminée. Tu appris des choses. Des bonnes comme des mauvaises. Tu commençais à avoir une conscience. Une véritable conscience. Tu continuas les recherches. Encore. Tu parlais avec des inconnus qui pourraient être utiles. Tu cherchas. Encore. Pour lui. Pour eux. Pour toi. Tu cherchas. Tu découvris la vérité. La vraie, celle qui fait mal. Mais tu ne baissas pas les bras. Tu t'entrainas. Toi et ton pouvoir. Physique. Mental. Don. Eau. Tu en découvris encore plus chaque jour. Tu n'arrêtais que pour te reposer une heure ou deux. Parallèlement, tu écrivais. Des livres, des dossiers. Des romans, des pièces de théâtres, des poésies. Tu écrivais bien. Tu intéressas une maison d'édition en gagnant un prix inter-école. Tu avais seize ans. Tu n'étais toujours pas morte. Tu faisais attention. Tu ne pouvais pas mourir. Tu ne devais pas.
Tu arrêtas tes études après être devenue écrivain professionnel. Tu rejoignis le camp des Rebelles. Tu voulais la liberté. Cette liberté. Celle que tu n'as pas eu durant ton enfance. Tu voulais un monde libre. Qui puisse penser. Comme tu l'a découvert toi. Tu pouvais faire ça. Tu en avais le pouvoir. Tu le pouvais, pour lui. Même si chaque jour ressemble à celui de sa mort, tu continuerais. Tu n'avais plus peur. Tu n'avais pas peur. Tu avançais, vers la liberté, vers cette lumière qu'on te tendait. Pour lui. Llyod.


    Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » 74877511


    I love me.


DERRIÈRE L’ÉCRAN - AZY DIS NOUS TOUT ! *w*

Prénom/Pseudo : Machin-truc, mais le plus souvent c'est Yuukimy. Ou Cubidon, parce que krrkrrkrr :B ♥
Âge : 16 ans, toutes mes dents, mais je risque de plus avoir de cheveux d'ici la fin de l'année...
Où avez-vous découvert le forum ? : D'où qu'tu m'causes toi, vas t'plaindre à Akichu wesh.
Et ... comment le trouvez-vous ? : Paranow.
Notez votre présence : Avec la rentrée, je vais dire 3/7.
Allez ... fini de jouer ... raboule le code du règlement 8D /PAN/ : [Validé, Paul] Ah, j'l'ai pas oublié même après tout ce temps :)
Un dernier mot jean-pierre : Vous êtes le maillon faible. (Whut c'pas le bon truc ?) (Ah oui c'vrai.) (Mais osef, j'aime bien cette phrase !)




Dernière édition par Allisson Edelweiss le Sam 15 Oct - 20:30, édité 18 fois
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Akiro K. Jiyuu
♔ Terreur des Anti-câlins ♔
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    Inscrit le : 30/01/2011
    Messages : 55
    Pouvoir : Energie
    Âge du personnage : 19 ans
    Sexualité et Statut : Bisexuel & Libre comme l'air.
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MessageSujet: Re: Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Icon_minitimeDim 4 Sep - 18:48

Oh t'as encore changé d'avatar xD !
Owi Cubibibiiiiiiii <3 Bienvenue sur le fooooow ( haha USA en femme, ça promet 8D)
Bonne continuatiooooon owo !!
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Paul C. Cloud
♔ Terreur des bacs à sables ♔
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    Inscrit le : 30/12/2010
    Messages : 55
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MessageSujet: Re: Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Icon_minitimeDim 4 Sep - 23:26

Etttt, bienvenuuuue!!!
Code validé, j'ai hâte de voir la suite de ta fiche ~ (faut que je finisse la mienne ><)
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Allisson Edelweiss
✎ Que disparaisse ces mensonges ✎
Allisson Edelweiss

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MessageSujet: Re: Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Icon_minitimeLun 12 Sep - 16:56

    Bon.
    J'finirai jamais cette fiche dans les temps et tu m'en vois désolée Akichu. D:

    Comme j'trouve pas le topic des absences, j'vais le mettre ici :
    Je suis ma fichue pour l'année. EDT merdique, classe merdique. Et j'en passe.
    Le problème c'est qu'en grande maso j'ai pris S, pour pas changer quoi.
    Donc avec un EDT aussi merdique que le mien, c'est à dire avec des trous de partout et les cours le samedi matin, j'ai des tonnes de devoirs LILOL KWA 8D
    On m'a conseillé à la place du suicide de bosser. Bon bah j'ai plus que ça à faire hein.

    Donc cette fiche sera finit quand euh. J'aurai moins de boulot. Quand l'inspiration viendra et quand j'aurai trouvé le bon personnage... Même si je pense rester avec Fem!USA.

    Voilà. Au pire j'te textote Akichu, la phase "j'vais mal taggle m'fais pas chier keunard d'mes deux" devrait se terminer après avoir prit l'habitude de mon EDT.

    Encore pardon.
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Akiro K. Jiyuu
♔ Terreur des Anti-câlins ♔
Akiro K. Jiyuu

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    Masculin
    Inscrit le : 30/01/2011
    Messages : 55
    Pouvoir : Energie
    Âge du personnage : 19 ans
    Sexualité et Statut : Bisexuel & Libre comme l'air.
    Camps de votre personnage :
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MessageSujet: Re: Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Icon_minitimeLun 12 Sep - 18:38

ça marche ♥ Courage cubi et textote moi aussi 8DD
Reviens vite :3
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Allisson Edelweiss
✎ Que disparaisse ces mensonges ✎
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    Inscrit le : 19/02/2011
    Messages : 33

MessageSujet: Re: Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Icon_minitimeDim 9 Oct - 12:30

    Euh. Fiche terminée.
    Désolée pour le retard.
    Désolée pour la fiche mayrdique.
    Désolée pour les fautes.
    Désolée.
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Kassia Trinity
☠  Attrapez moi si vous pouvez ! ☠
Kassia Trinity

☠ Attrapez moi si vous pouvez ! ☠

    Féminin
    Inscrit le : 05/09/2011
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MessageSujet: Re: Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Icon_minitimeDim 9 Oct - 18:43

Oui, FMA en force //SBAFF//

Elle est jolie ta préz :)

Et bienvenue dans le fow !!
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Paul C. Cloud
♔ Terreur des bacs à sables ♔
Paul C. Cloud

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    Emploi(s) : Tout et rien...
    Âge du personnage : 17 ans
    Sexualité et Statut : Hétéro, célib'
    Camps de votre personnage :
    • Rébellion


MessageSujet: Re: Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Icon_minitimeMar 18 Oct - 19:53

Validé ! Désolée pour ce loooong retard !
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MessageSujet: Re: Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. » Icon_minitime

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Allisson – « Alors que je pensais apprendre à vivre ; j'apprenais à mourir. »

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